Cette série ... Cette série est géniale ! J'ai passé un super moment en lisant ces deux tomes à la suite (pas pu m'en empêcher).
Je n'ai pas lu la trilogie Grisha, qui est à l'origine de l'univers de Six of Crows, donc c'était une pure découverte pour moi. J'ai tout simplement adoré l'ambiance de l'histoire, Ketterdam et les personnages qu'on apprend à connaître via les chapitres dédiés à chacun d'entre eux.
C'est une série où il faut mettre sa morale de côté pour pouvoir apprécier au maximum les personnages qui ne vivent (sauf pour quelques rares) que pour la survie et la richesse dans le Barrel (bindonville gouverné par les gangs).
On passe de plans endiablés à complètement fous, le tout parsemé d'humour à la Jesper et on s'y plonge la tête la première. Il y a des thèmes assez dur abordés (comme évidemment la mort, mais aussi le viol, l'esclavagisme, etc) à travers les histoires de chaque personnages, qui donne une profondeur supplémentaire à l'histoire. C'est ce qui nous fait les aimer, malgré leur moralité plus que controversée.
Et la petite cerise sur le gâteau, ce n'est pas du tout à l'eau de rose. Je déteste quand tout le monde finit ensemble heureux jusqu'à la nuit des temps, blablabla, et c'est ce que je reproche souvent aux romans jeunesse/YA, mais dans cet univers, aimer peut devenir une faiblesse et vous coûter la vie.
Gros coup de coeur. D'ailleurs si vous avez des recommandations dans le même style, je prends !
Citation du 1er tome, sans spoiler :
"Jesper se sentait toujours mieux quand il se faisait tier dessus. Ce n'est pas tant qu'il aimait l'idée de mourir (en fait, cette éventualité était même plutôt un inconvénient), mais quand il devait s'inquiéter de rester en vie, il ne s'inquiétait plus pour rien d'autre".
" - Quel est le moyen le plus facile de voler son portefeuille à un homme ?
- Un couteau sous la gorge ? répondit Inej.
- Un pistolet dans le dos ? proposa Jesper.
- Du poison dans son verre ? suggéra Nina.
- Vous êtes monstrueux, s'indigna Matthias".
"- Nos espoirs reposent sur vous, Monsieur Drekker. Si vous échouez, le monde entier en souffrira.
- Oh, c'est pire que ça. Si j'échoue, je ne serai pas payé".