Première excursion du côté du royaume de Langre, célèbre pour ses mages et ses sorcières, avec ce tome. La jeune Eskarina se retrouve donc avec des pouvoirs de mage, une première pour une femme, et cela risque de poser problème car, comme l'explique Mémé Ciredutemps à la famille de la petite, la magie des hommes et la magie des femmes ne sont pas les mêmes, et ce qui se passe est contre nature. La vieille sorcière va donc essayer d'apprendre à Eskarina à contrôler ses pouvoirs pour ne pas faire trop de conneries.
C'est la première fois que l'on rencontre Esmé Ciredutemps, et si le personnage n'a pas encore toutes les caractéristiques des tomes suivants, elle a déjà un sacré caractère et est déjà armée de sa têtologie, une magie bien plus puissante et efficace que celle des mages.
Dans ce tome, en plus de l'aspect humoristique, Pratchett s'attaque pour la première fois à des travers de notre monde (même si le personnage de Deuxfleurs dans les deux tomes précédant était déjà une charge contre le tourisme décérébré) et critique le sexisme et la situation inférieure dans laquelle les femmes sont souvent maintenues, sur Terre comme sur le Disque-Monde.
Pour moi, c'est vraiment ce tome qui lance ce que seront les autres Annales, des romans humoristiques, mais avant tout satiriques.